Blog
Février 2006, un grand club de Rugby à XV à Marseille…
Marseille, le 6 février 2006
À Marseille, nous sommes de plus en plus nombreux à “rêver” de l’avènement d’une grande équipe de rugby à XV. Et cette ambition progresse aujourd’hui à la vitesse grand “V” ! Marseille, notre “capitale”, ville atypique, différente, passionnée et passionnante, est une cité où les grands projets ont besoin de temps pour aboutir. Mais aujourd’hui, notre heure est venue !
Grâce au travail de fond réalisé depuis des années par nos prédécesseurs, aux résultats de notre équipe, au succès “rugbystique” du Stade Vélodrome, à la volonté de notre Municipalité, de nos partenaires, d’un groupe sportif ambitieux, d’une école de Rugby dynamique et bien implantée, d’une entente forte et officielle avec les autres clubs Marseillais, à l’effet Coupe du Monde (6 matchs se dérouleront à Marseille à l’automne 2007)… nous n’avons jamais été si près du but.
Dans ce cadre, nous projetons de créer très rapidement une SASP (Société Anonyme Sportive Professionnelle) qui associera 15 entrepreneurs aux intérêts complémentaires. Une étape importante pour accéder à la professionnalisation.
Vous appartenez au fleuron économique de notre cité et notre ambition peut certainement nourrir la vôtre. Rencontrez-nous, vous déciderez peut-être d’être un de ces 15 “élus”. Très sincèrement,
Dominique Anglès
Président de Marseille Provence XV
Février 2006, les vins de Pays de Cucugnan
Terroir de Cucugnan, Duilhac, Rouffiac des Corbières, Montgaillard, Dernacueillette, Maisons, Massac et Padern. Terroir d’altitude (de 300 à 500 m), au beau milieu de paysages grandioses et sauvages. Le terroir de production des vins de pays de Cucugnan s’étend sur quelques dizaines d’hectares, au pied des châteaux cathares de Quéribus et Peyrepertuse. La vigne est balayée par le vent de Cers et s’agrippe sur les parois étriquées et pentues des Hautes Corbières, dernier contrefort avant les Pyrénées. Les sols sont à certains endroits schisteux, à d’autres argilo-calcaires, du fait de l’incroyable richesse géologique de ce terroir.
Le Pays de Cucugnan, rendu célèbre par Alphonse Daudet, est ainsi situé au sud du département de l’Aude, au cœur du Pays Cathare.
La montagne face à la mer, près de tout, loin de tout. Ici, le temps a fait son œuvre et les femmes et les hommes ont toujours connu le labeur. Celui qui rime avec le cœur. Les vignes, les ouvrages comme les châteaux de Peyrepertuse, Quéribus et Aguilar, pour ne citer qu’eux, nous le rappellent sans cesse.
Longtemps oublié du ‘développement’, on vient aujourd’hui de loin pour rencontrer ces vignerons, goûter le fruit de leur travail, admirer les paysages, découvrir un patrimoine exceptionnel et une nature sauvage… et vivre, tout simplement, loin des fausses agitations. Partez à leur rencontre…
en savoir plus…
Les Terroirs du Vertige
11350 Padern
Tél. +33 4 68 45 41 76
terroirs.vertige@wanadoo.fr
Le boulanger a eu la peau de McDo…
Italie : à Altamura, un artisan a contraint la multinationale à la fermeture, grâce à ses produits de qualité.
Par Eric Jozsef, paru dans le journal Libération
mardi 3 janvier 2006, Altamura (Pouilles), envoyé spécial
Le long mât rouge a été démonté secrètement, durant la nuit. L’énorme ‘M’ jaune qui, à son extrémité, dominait piazza Zanardelli, l’une des places centrales de la ville, a été remballé tout aussi subrepticement. A quelques mètres de là, les vitres du McDonald’s avaient été couvertes un peu plus tôt de bâches en plastique, comme un linceul sur une victime du champ de bataille alimentaire : il n’y a plus aujourd’hui de Big Mac, de Chicken McNuggets ni de frites industrielles à Altamura. Dans cette petite ville des Pouilles située dans le sud-est de l’Italie, à une quarantaine de kilomètres de Bari, McDonald’s a préféré plier bagage. De nombreux mois ont passé depuis cette retraite en rase campagne de la grande multinationale américaine, mais Onofrio Pepe en rit encore : ‘Avec son mât comme totem, McDonald’s pensait nous assiéger ! Mais c’est nous qui les avons encerclés et bombardés à coups de saucisses, de fouaces et de pain local. Nous sommes parvenus à les repousser.’ Avec son compère médecin Peppino Colamonico, cet ancien journaliste est à la tête d’une association de défense de l’art culinaire et des produits locaux baptisée les Amis du cardoncello, un savoureux champignon du sud de l’Italie autrefois banni, durant les jubilés chrétiens, car les papes craignaient que ses vertus supposées aphrodisiaques ne détournent les pèlerins, accourus à Rome, de leur chemin spirituel.
Au début, les ados s’agglutinent chez McDo
‘Lorsque McDonald’s, avec ses produits à bas prix, s’est installé en 2001 à Altamura, nous avons craint le pire, explique-t-il. Nous avions peur que notre patient travail pour défendre nos traditions alimentaires, dans les écoles ou à l’occasion de fêtes gastronomiques, ne soit balayé.’ Le colosse de la restauration rapide débarque alors en force, en plein centre d’Altamura, pour séduire les 65 000 habitants du gros bourg, mais aussi drainer les jeunes de Matera, Gravina et Santeramo, les communes voisines : 550 m2 de surface à proximité du grand collège de la ville et d’agences bancaires, vingt employés, des promotions à gogo et le long mât dressé comme un étendard, illuminé jusque tard dans la nuit… le fast-food démarre en trombe. Dans ce coin du Mezzogiorno enclavé et fortement marqué par le passage, au XIIIe siècle, de l’empereur germanique Frédéric II Hohenstaufen, le nouveau conquérant déploie ses armes au ketchup et à la moutarde sucrée. Au début, la curiosité pour ce symbole de la culture consumériste américaine fonctionne. Les adolescents s’agglutinent aux abords du McDo. Et les vieux du pays, en proie aux chaleurs estivales, viennent goûter à l’air conditionné des salles de repas. ‘Moi aussi, je voyais l’arrivée de McDonald’s comme une espèce de modernité, admet l’ancien député-maire communiste Fabio Perimei, comme une manière d’insérer Altamura dans un monde et une Europe globalisés.’ ‘Nous n’osions pas réagir, notamment par crainte de mettre en péril les vingt emplois créés par McDonald’s’, confie Onofrio Pepe, qui ajoute, tout sourire : ‘Mais nous avions un cheval de Troie !’ A Altamura, Ulysse s’appelle Luca Digesù. Héritier d’une antique famille de boulangers locaux, celui-ci décide d’installer à proximité du fast-food un petit commerce de produits locaux de qualité : des pizzas, de délicieuses pâtisseries, des biscuits, du pain au blé dur, des sortes de quiches des Pouilles et des fouaces à l’oignon, à l’olive ou au cardoncello. ‘C’était un pari’, explique le jeune boulanger. ‘Au départ, j’espérais pouvoir bénéficier de l’attrait de McDonald’s pour me constituer une petite clientèle. Mais je craignais aussi de me casser les os. Je ne cherchais pas à mener une guerre contre McDonald’s’, poursuit Digesù, pour qui la chaîne de fast-food reste une ‘institution mondiale’, ‘mais, de facto, ce fut un combat de l’alimentation industrielle contre la nourriture traditionnelle’. Le jeune boulanger aligne le prix de ses pizzas sur celui du hamburger, multiplie les compositions de fouaces et insiste sur la qualité et la diversité. Au bout de quelques semaines, le courant s’inverse. Les jeunes commencent à délaisser les caisses du McDonald’s pour les saveurs antiques. La multinationale réagit, multiplie les offres promotionnelles, les fêtes d’anniversaire pour les enfants, change de directeur… Rien n’y fait. Certains clients vont même jusqu’à s’approvisionner dans la petite boutique de Digesù, puis vont s’asseoir pour consommer ses produits au fast-food, à côté. Par manque de rentabilité, le McDonald’s a fini par fermer.
Gâteaux aux extraits de figue, amande et cacao
Alors que dans l’ancien quartier grec d’Altamura le boulanger de Vito Macella se prépare à enfourner un plateau de mustaciolli (des petits gâteaux aux extraits de figue, d’amande, d’agrume et de cacao) dans l’énorme four à bois de 50 m2 datant de 1423, Nicola, venu chercher une grosse miche de pain, balaie toute nostalgie pour McDo : ‘A Milan, où je réside habituellement, je suis allé de temps en temps au fast-food, mais pas à Altamura ! s’exclame le jeune homme. Ici, je ne veux que de bons produits, de la fouace, du pain, de la saucisse.’ Devant le collège Mercadante, à deux pas de l’ancien McDo transformé, depuis, en agence bancaire, les adolescents confessent un certain regret. «C’est dommage qu’ils aient fermé», indiquent ainsi Alice et Barbara, deux jeunes filles brunes de 17 ans, mais, ajoutent-elles : ‘On aimait bien leurs glaces, pas leurs hamburgers.’
‘C’est l’attachement à la tradition culinaire et aux bons produits qui l’a emporté, résume Onofrio Pepe. La morale de cette histoire, c’est qu’il n’est pas nécessaire de réagir comme José Bové. Démonter un McDo, se replier sur son territoire face à la globalisation est une attitude réactionnaire. Nous avons gagné sur le terrain de la concurrence alimentaire.’ ‘J’ai compris qu’il faut provoquer la confrontation. Dans ces conditions, le produit local peut l’emporter sur le global’, considère, pour sa part, Fabio Perimei, qui insiste sur l’importance de transmettre dans les familles les traditions agroalimentaires. Chez McDonald’s, on préfère aujourd’hui éviter d’évoquer la faillite d’Altamura. Luca Digesù, lui, cherche désormais un local pour s’implanter à Rome et y exporter ses spécialités.
On est pas des pochtrons…
Ce mail a été envoyé par Christine Ontivéro, Michel Smith et Emmanuel Cazes, membres fondateurs du Parti d’en Boire.
Les Vignerons et Buveurs de vin réunis au sein du Parti d’En Boire, association Loi 1901 créée au Printemps 2005, demandent à être entendus des Pouvoirs Publics pour dire haut et fort qu’ils en ont plus qu’assez que l’on présente le vin comme un poison.
Selon Hervé Chabalier, fondateur et directeur de l’agence de télévision Capa, un Français sur dix est malade de l’alcool et, chaque jour, cinq personnes meurent d’un accident lié à l’alcoolisme.
Fort de ce constat l’auteur préconise que l’on pose sur chaque bouteille de vin (toujours le vin !) une étiquette du style ‘boire nuit gravement à la santé’…
Aucun début d’analyse sur les raisons qui poussent certaines personnes vers cette maladie comme la détresse sociale, la misère morale, l’isolement.
Aucune réflexion sur la contradiction entre les jeunes consommateurs d’alcools forts et les mêmes jeunes qui ne boivent pas de vin.
Notre société, qui s’organise de plus en plus autour du risque zéro, veut nous laisser croire, une fois de plus, que le vin est dangereux.
Mais que fait-on pour informer des risques que prennent ceux qui boivent régulièrement une boisson gazeuse au goût pharmaceutique particulièrement lorsqu’elle est associée à la consommation de hamburgers frites ? Qui va payer ce que coûteront les maladies graves, voire mortelles, d’une population de plus en plus menacée par l’obésité ? Ceux qui fabriquent ces produits dangereux seraient-ils plus puissants que la filière viticole pour continuer à nous ‘matraquer’ avec leur publicité en toute impunité ?
TOUT ABUS EST DANGEREUX POUR LA SANTé, QUEL QU’IL SOIT :
• manger de trop de fromage provoque du cholestérol
• manger trop de sucre provoque du diabète
• manger trop de chocolat dégénère le foie
• manger trop de viande engendre des maladies cardio-vasculaires
• Boire trop de thé, trop de café, provoque des troubles cardiaques
• Boire trop d’eau, boire trop de lait…
Pourquoi ne viser que le vin ? Pourquoi pas les mêmes mises en garde sur les boissons sucrées, les paquets de bonbons, les emballages de hamburgers…
Nul n’est censé ignorer la loi, pourtant, avant de connaître toutes les lois qui régissent notre société, une vie n’y suffirait pas.
Nul n’est censé ignorer que l’abus, quel qu’il soit, a des effets néfastes.
Pourquoi condamner uniquement le vin ?
N’a t’on pas déjà atteint les sommets du ridicule à vouloir nous protéger de tous les dangers ?
La vie, par essence, est dangereuse. Toute espèce végétale, animale ou humaine naît pour mourir.
La vitesse au volant provoque des accidents… pourtant on n’envisage pas de peindre sur le capot de chaque voiture : ‘conduire nuit gravement à la santé’
Traverser la rue peut être fatal… pourtant on n’écrit pas sur chaque passage clouté : ‘Attention, traverser une rue peut tuer’ !
Prendre l’avion peut nous conduire au cimetière… pourtant on n’écrit pas sur les titres de transport : ‘Attention, l’avion peut s’écraser’ !
Cessez de nous faire peur !!!
Quelqu’un qui fume ne serait-ce qu’un paquet de cigarettes par jour a-t’il vraiment besoin qu’on lui indique sur l’emballage qu’il met sa vie en danger ? N’est-il pas capable de s’en rendre compte lui-même ?
On n’a de cesse de nous faire vivre dans la peur !
La peur de la grippe aviaire. Ce danger de mort dont on nous a rebattu les oreilles pendant des jours a disparu comme par enchantement des médias pour faire place à une autre peur, celle des banlieues.
Mais quand donc les hommes vont-ils comprendre que la peur les empêche d’accéder au plaisir de la vie ? Quand donc vont-ils comprendre qu’ils sont manipulés par la peur ? Les Français n’ont-ils pas réélu leur Président par peur de l’insécurité ? Et les Américains n’ont-ils pas réélu le leur par peur du terrorisme ?
LA PEUR NOUS MANIPULE, ELLE NOUS EMPêCHE DE VIVRE. IL EST GRAND TEMPS D’EN PRENDRE CONSCIENCE !
Depuis 3 ans la consommation de vin a diminué de façon considérable en France et nous sommes toujours dans l’impossibilité de communiquer sur les vertus d’une consommation régulière et modérée de vin.
C’est vrai, de nombreux Français meurent chaque année de l’alcoolisme, de la misère, de dépression, de solitude, du cancer, de la maladie d’Alzheimer, d’accidents de la route… Et de la canicule. Ils n’ont pas été bien nombreux tous ces vertueux qui ne fument pas, qui ne boivent pas et qui ne font jamais d’excès à s’émouvoir du décès de 15.000 personnes pendant la canicule de l’été 2003 !
Combien de Français meurent chaque année de leur belle mort grâce à une consommation régulière et modérée de vin ?
Alors qu’il n’y a jamais eu autant de bons vins créés par de jeunes vignerons bourrés de talent, l’amateur de vin est devenu triste. Il se replie sur lui-même et se cache presque pour apprécier en paix le breuvage de Bacchus.
Il est grand temps de R E A G I R. Nous ne sommes ni des délinquants, ni des pochtrons, ni des irresponsables. Nous aimons le vin, nous en buvons régulièrement, nous sommes en bonne santé (nos analyses le prouvent) et nous ne sommes pas alcooliques !
NOUS SOUHAITONS EXPLIQUER HAUT ET FORT à CEUX QUI NOUS PROPOSENT UNE VIE EN NéGATIF QUE NOUS VOULONS UNE VIE EN POSITIF !
NOUS NE VOULONS PAS DE CETTE SOCIéTé D’ASSISTéS ! NOUS VOULONS VIVRE EN CONSCIENCE.
DéFENDONS LE PLAISIR DE BOIRE DU VIN !
Extrait d’un article publié dans la Charente Libre du vendredi 25 novembre 2005
En France, les ’causes nationales’ sont comme nos plateaux de fromages : d’une variété, d’une subtilité, d’une qualité à rendre jaloux la terre entière !
par Jacques GUYON
Et une de plus ! Encore une ‘grande cause nationale’ au programme de nos politiques qui à défaut de pouvoir régler les problèmes essentiels de la société sautent comme des morts de faim sur tous les rapports qui leur permettent de montrer qu’ils sont décidément indispensables, éminemment responsables, résolument courageux et sublimement inventifs. En France, les ’causes nationales’ sont comme nos plateaux de fromages : d’une variété, d’une subtilité, d’une qualité à rendre jaloux la terre entière ! Dès l’instant où il faut ‘mobiliser pour’ ou ‘lutter contre’, nos hommes politiques sonnent le clairon et déclenchent la charge. Lutte contre le cancer, bataille contre le tabagisme, guerre contre l’insécurité routière, campagne contre les ‘incivilités’: tout combat qui par ailleurs mérite évidemment d’être traité sérieusement ne semble pouvoir l’être que s’il reçoit le label, l’estampille, le cachet du politique faisant foi, la marque NF de ’cause nationale’. Et voici donc qu’hier, à la suite d’un énième rapport sur un sujet vieux comme la France, notre ministre de la Santé Xavier Bertrand vient d’annoncer rien de moins que le lancement dès 2006 d »Etats généraux’ pour permettre un ‘débat citoyen’. Sur quoi ? Va-t-on enfin sérieusement s’attaquer au trou de la Sécu ? Va-t-on taxer les labos pharmaceutiques à la hauteur de leurs bénéfices contrairement à ce qui vient d’être voté par l’UMP hier ? Va-t-on mettre en place une carte médicale comme il existe une carte scolaire afin de lutter contre la désertification sanitaire de régions entières ? Que nenni.
Tout cela attendra car il y a plus urgent : lutter contre l’alcoolisme ! Et voilà qu’on nous reparle de ces ‘mentions supplémentaires’ à apposer sur nos nobles bouteilles.
Comme pour le tabac on nous prépare de terribles mises en garde du genre ‘boire tue’ ou ‘l’alcool freine la course des spermatozoïdes’. Déjà – et même si la consommation d’alcool est en chute vertigineuse dans notre pays – les ayatollahs de la santé et des mœurs fourbissent leurs accusations en ‘estimant’ à 2 millions le nombre de personnes ‘dépendantes à cette drogue’ en France. Drogue : le mot est lancé. Terrible. Pour tous ceux et celles qui aiment la compagnie d’un verre de vin et qui n’ont pas attendu qu’on leur serine que ‘l’alcool se boit avec modération’. Pour tous ceux surtout qui, de générations en générations ‘élèvent’ la vigne avec amour et qui ne méritent pas un tel outrage. Un outrage à la Culture.
Nous vous invitons à vous abonner à la Lettre d’Information ‘LES 4 VéRITéS SUR LE VIN’, créée par le Groupe des 10 – une association qui, comme la nôtre, participe au débat qui donne des renseignements très précieux sur la consommation du vin ses bienfaits et ses méfaits.
ASSOCIATION LES 4 VéRITéS SUR LE VIN
Université du Vin
Le Château
26790 SUZE LA ROUSSE
Fax +33 4 75 46 91 22
Contact : Jean Luc Flaugère
Voir également leur site
www.les4veritesduvin.com
Ce mail a donc été envoyé par Christine Ontivéro, Michel Smith et Emmanuel Cazes, membres fondateurs du Parti d’en Boire.
si vous voulez rejoindre le Parti d’En Boire, contactez-les à l’adresse… partidenboire@wanadoo.fr
Le risque, merci Jacques
Un article de Jacques Berthomeau daté du mardi 22 novembre 2005
‘C’était sur Planète, la chaîne thématique, deux émissions avec Pierre-Gilles de Genne, un de nos Nobel. L’homme est séduisant, plein d’humour et de vitalité mais l’on sent l’intervieweur gêné – il n’apparaît pas à l’écran – la cause, on le sent si je puis m’exprimer ainsi, c’est que le cher grand homme de science tire consciencieusement sur un petit cigarillo qui n’a de cesse de s’éteindre.
Au bout d’une dizaine de minutes l’intervieweur n’y tient plus, il se lance sur le thème ‘ce n’est pas politiquement correct de s’afficher cigarillo au bec’. Notre Nobel s’y attendait et sa réponse, elle aussi politiquement incorrecte, est à méditer par ceux qui veillent avec le soin des comptables sur notre santé.
Pierre-Gilles de Genne raconte que, jeune chercheur, dans le laboratoire où il se trouve, un de ses patrons parti à la retraite, travaillait pour la Défense Nationale et, un jour, une femme de ménage se présente en tenant dans ses bras un obus amorcé qu’elle a découvert dans le fond d’un placard. La réaction des présents est intéressante. La quasi-totalité prend la poudre d’escampette. Reste de Genne, la femme de ménage et un ou deux collègues qui assument le risque que l’engin leur pète à la gueule.
Assumer le risque, ne veut pas dire faire n’importe quoi, en l’occurrence se soumettre à la tabagie ou pour nous à l’ivrognerie, mais faire des choix de vie, de sa vie et, n’en déplaise aux grands professeurs ou à ceux qui se sont autoproclamé défenseurs de notre santé, celle-ci ne leur appartient pas et qu’une politique de Santé Publique fondée sur des analyses tronquées ou des actions de pure communication ne peut qu’être inefficace. S’attaquer aux causes profondes, protéger les populations à risque, ne pas instrumentaliser les produits mais voir le monde tel qu’il est permettrait sans doute de progresser sans pour autant mettre au ban de la société des hommes et des femmes qui, même si le mot est désuet, par leur labeur font que notre pays tient encore vivant son territoire.’